À propos

Qui sommes-nous ?

Le Réseau des Arts Chorégraphiques — RAC est la Fédération professionnelle du secteur chorégraphique et l’association représentative du secteur de la danse en Fédération Wallonie-Bruxelles.
                    
Lieu d’échange, de réflexion et outil de revendication face aux pouvoirs publics et aux institutions de la FWB, l’association offre à ses membres un espace où débattre de l’actualité du secteur et des enjeux liés à la création et à la diffusion de leurs œuvres.
                    
L’association est ouverte à tou·te·s les professionnel·le·s active·f·s dans le secteur de la danse (interprètes, chorégraphes, administratrice·eur·s, chargé·e·s de production et de diffusion, régisseur·euse·s...), qui souhaiteraient non seulement s’engager individuellement et collectivement pour faire évoluer la reconnaissance de l’art chorégraphique, mais aussi accéder à de multiples activités professionnelles tout en développant leur réseau.

Le Réseau des Arts Chorégraphiques — RAC est reconnu par Ministère de la Culture de la Fédération Wallonie-Bruxelles comme Fédération professionnelle agréée.

Téléchargement

Missions

  • Défendre le secteur chorégraphique.
  • Défendre les intérêts de ses membres.
  • Créer un espace d’échange et de discussion autour de l’art chorégraphique.
  • Être disponible pour médier dans des possibles conflits sectoriels.
  • Représenter le secteur face aux différents pouvoirs publics et institutions en Belgique.
  • Promouvoir l’art chorégraphique auprès des différentes institutions culturelles et la presse.
  • Créer des activités et des événements qui correspondent au développement de ses missions.

 

Historique

1997

En 1997, face au caractère éthique du subventionnement de la danse et à la précarité endémique qui caractérisait le secteur et les artistes qui le composaient, un ensemble de chorégraphes se sont régulièrement réunis pour confronter leurs idées, rassembler leurs revendications et parler d’une voix commune. Ils offraient ainsi aux pouvoirs publics comme à la presse et à la profession un interlocuteur représentatif de l’ensemble du secteur. Bientôt, en 1999, une très large majorité de chorégraphes rejoignaient ce qui devint d’abord une « association de fait », et ensuite une asbl en 2002 : la Réunion des Auteurs Chorégraphes. La RAC était née et fut dotée de statuts et d’un Conseil d’Administration.

La RAC mena des réflexions de fond pour repenser et remodéliser le paysage chorégraphique en FWB. Il y a presque 20 ans déjà, les points principaux débattus étaient la diversification des lieux de création et de résidence, la question des coproductions, la problématique de la diffusion (principalement en FWB), l’amélioration du statut professionnel des chorégraphes et des danseurs.

La RAC fut active dans la défense du secteur chorégraphique avec différentes actions : des revendications, des lettres ouvertes au Gouvernement, des conférences de presse. A chaque nouvelle nomination d’un Ministre de la Culture, la RAC a rencontré le nouveau responsable des politiques culturelles afin de lui faire un état des lieux précis de la situation et de la réalité alarmante du subventionnement de la danse en FWB. Certaines de ces réunions ont été suivies de conséquences non négligeables, notamment lors du mandat de Pierre Hazette et de Fadila Laanan.

2004

Depuis 2004, la RAC n’a cessé de demander une revalorisation de l’art chorégraphique. Elle alarmait, entre autre, sur la pauvreté du secteur, les délais de décision au niveau ministériel, la diminution de l’enveloppe de l’Aide au Projet, la difficulté voire l’impraticabilité financière des conventions et contrats-programme afin de maintenir un niveau professionnel minimal ou d’engager des danseurs sur le long terme...

2007

En 2007, un nouveau CA est élu. La RAC entre dans une période où une réelle portée de ses actions se fait ressentir. Elle met en place de nombreuses initiatives qui permettent au secteur de mieux se rassembler et d’être mieux représenté auprès du Ministère et des Institutions.

Notamment :
— la reconnaissance de la RAC en tant qu’ORUA (dès 2007) qui lui assure une place dans les débats du Comité de Concertation des Arts de la Scène  ainsi qu’au sein des instances d’avis
— les rond SANS S-points de la danse : rendez-vous thématiques de réflexion sur les enjeux de — la création chorégraphique (en association avec Contredanse et La Bellone)
— la mise en place d’un site internet
— les studios en scène (en 2008 et 2010) : ouverture de studios dans Bruxelles, cartes blanches à — plusieurs chorégraphes de la FWB
— de multiples interventions auprès du Ministère, notamment lorsqu'il prévoyait de réduire les budgets d’aides à la création en 2009 et 2012
— l’engagement d’une secrétaire via un système de cotisation pour la coordination et le suivi administratif régulier des activités de la RAC

2012

Malgré ces avancées, un essoufflement s’opère autour de 2012. Dans un contexte de mobilisation urgente face aux annonces de coupes budgétaires dans le secteur culturel, l’asbl ne parvient pas à remettre en ordre de marche son fonctionnement interne. L’AG élit un CA provisoire en charge de repenser et de réorganiser la RAC de façon globale, un chantier délicat, long et complexe.
Cependant, la RAC parvient à maintenir des réunions régulières pour ses membres, à se positionner comme lieu d’échange et outil de revendication face aux pouvoirs publics et aux institutions de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Le secteur continue de se mobiliser et tente d’organiser la RAC de façon horizontale. Mais ce système, sans une personne engagée pour assurer la coordination et faire le suivi administratif est insuffisant et s’essouffle.

2016 > actualité

En 2016, un nouveau CA est élu pour restructurer et relancer l’activité de la RAC en profondeur, attentif à construire une représentativité démocratique et fédératrice de tout le secteur. La RAC bénéficie depuis 2018 d’un contrat-programme octroyé par la Fédération Wallonie-Bruxelles (Service de la danse). Ce subside lui a permis de mettre en place une structure permettant d'accomplir les missions de l’association, d’en assurer le suivi et la continuité. En juin 2018, deux personnes sont engagées à mi-temps pour assurer la mise en place du contrat-programme, le développement des missions de l'association et la représentation du secteur face à ses divers interlocuteurs.